mardi 11 décembre 2012

Vidéo de nettoyage de monnaies

 Voici comment nettoyer vos monnaies, soit avec une loupe soit avec un microscope USB

Trouvaille spéciale

Petite mais lourde trouvaille faite en bois près de la frontière franco-suisse.






Dommage que je n'ai rien trouvé d'autre que les outils ayant servi à l'ouverture

Plaque d'identité militaire suisse

Plaque d'identité militaire suisse trouvée dans un champs près de Tolochenaz ( Suisse)

Nous pouvons remarqué:
 l'adresse de ce soldat  ( Rougement)
Sa date de naissance  ( 1895 )
ainsi que sa religion ( protestante )


bouton Napoleon III

 Bouton du 93eme de ligne

Bouton perdu dans le canton de Vaud. Epoque Napolèon III


Le 28 janvier 1871 , le général Bourbaki passa avec son armée aux Verrières ( Suisse) , ils furent internés dans différent cantons suisse.

Certains soldats travaillèrent dans les champs vaudois, vo9ici pourquoi on peut trouver ces boutons. D'autres travaillèrent à l'arsenal de Morges

Liens:
Charles_Denis_Bourbaki
Le passage des Bourbaki
93eme de ligne



dimanche 25 novembre 2012

Boucle militaire

Trouvé ce jour en champs

D'après les spécialistes ce serait:

Demi boucle à plateau de ceinturon d'officier infanterie 1816-1822. Armée française


dimanche 18 novembre 2012

Objet à identifier

Demande d'identification

Objet trouvé en champs en Suisse

Matière tôle de bronze

Poids : 5 grammes

Dimensions:  Diamètre 30mm épaisseur 2 mm

Est-ce une applique ou une broche ? Je ne vois pas de trace d'attache.

De quelle èpoque d'après vous.

Merci pour votre aide




Objet à identifier

Demande d'identification

Objet trouvé en champ en Suisse

 Objet en bronze

Poids 17 grammes

Dimensions:  20 x 25 x 7 mm


Il me semble que c'est une tête de vache.

A quoi cela pouvait -il servir et de quelle époque..

Merci pour votre aide




Monnaie berne 1776

Bonjour à tous

Voici une jolie monnaie bernoise de 1776

Elle est en argent contrairement à la photo


A bientôt

jeudi 25 octobre 2012

Toutes les munitions

Bonjour,

Nous ne sommes pas des démineurs en cas de trouvaille suspect prévenir immédiatement les autorités compétentes.
Mairie,Gendarmerie,etc..

En cas de doute,ne craignez jamaisde faire appel aux démineurs.
Le ridicule ne tue plus,
les munitions si !

Embarassed Crying or Very sad



46 : Grenade percutante française P2 modèle 1915, évoluée de la grenade danoise Aasen. Cette grenade à manche stabilisée par une jupe d’étoffe s’armait par la rotation d’une hélice et explosait à l’impact.

47 : Grenade française modèle 1882, en fonte, chargée en poudre noire, avec fusée en bois, peu étanche.

48, 49 : Grenades modèle 1914, plus fiables car allumées par des fusées à traction vissées, en laiton.

50 : Le corps de tôle (très) mince de cette grenade sphérique française modèle 1916 renferme du phosphore qui s’enflamme spontanément lorsque la corrosion laisse passer de l’air. Danger !

51 : Ce godet de fonte (1915) renfermait 100 g de Cheddite initiée par une mèche-détonateur.

Les grenades toxiques suffocantes françaises modèle 1914 (52) et 1916 (54) comportaient une petite charge d’éclatement. La grenade Bertrand (53), ampoule de verre chargée en toxique lacrymogène calée dans six écailles de fonte, se brisait mal à l’impact dans la boue, mais bien mieux en cours de transport...

55, 56, 57, 58, 59 : Les grenades françaises modèle 1915 D en fonte, ou OF en tôle, furent dotées de fusées à percussion, puis d’un allumeur automatique à cuiller, qui n’initiait la grenade qu’une fois lancée.

60 : La grenade CF 1916 était allumée par un bouchon de bois protégé par une calotte de fer blanc (61).

62 : La grenade française mixte de 1917 se lançait à la main ou était tirée au tromblon.

63, 64, 65, 66 : Quelques grenades empennées tirées à l’air comprimé par l’obusier pneumatique Brandt.

67 : Grenade à main américaine Mk I (1918), préfigura la Mk 2 de la seconde guerre mondiale..

68, 69 : Grenades britanniques Mills, lancées à la main ou au fusil (plateau pour tromblon ou tige).

70 : Grenade lacrymogène britannique N° 29, lancée à la main ou avec une catapulte à ressorts.

71 : Grenade à main britannique N°2.

72 : Grenade britannique Battye (1917).

73, 74 : Grenades percutantes française P1, au moins aussi dangereuses aujourd’hui qu’en 1915.

75 : Grenade à fusil française VB (1915) tirée par un tromblon avec canal central pour passage de la balle.

77 : La grenade Besozzi achetée aux Italiens, fut aussi construite en France (76).




15 : Grenade percutante à manche allemande modèle 1915.

13, 14 : Avec le même manche percutant, les Allemands équipèrent des grenades sphériques en fonte, chargées en poudre noire et qui, fusantes, ne correspondaient plus aux besoins du combat.

16 : A Saint-Mihiel, des Allemands clouèrent un morceau de bois sur des corps de projectiles courts de 9cm Mauser pour en faire des grenades à manche dont il fallait allumer la mèche.

17, 18 : Deux exemples de pétards-raquettes allemands. La boîte rectangulaire pouvait être garnie d’explosif, ou à double paroi avec de la grenaille interposée.

19, 20, 21 : Devant Verdun, les Allemands durent pallier à une insuffisance des approvisionnements en grenades et utilisèrent des éléments de tuyauterie emboîtés ou vissés, montés sur manche ou lancés avec une ficelle.

22 : A la fin de 1914 et courant 1915 les Français utilisèrent des pétards explosifs à manche de bois et enveloppe de tôle pour détruire les barbelés. Ces engins existèrent en deux longueurs de charge.

23 : Pétard-raquette français : manche de bois portant deux pétards de Cheddite allumés par une mèche et entourés de tiges d’acier serrées d’un enroulement de fil de fer (ici très réduit pour montrer les tiges).

24, 25 : Pétards de la troisième Armée : un tube, préfragmenté ou non, maintenu sur un manche en bois à l’aide de fil de fer. Ce tube contenait un pétard de 100 g de Cheddite allumé par une méche-détonateur initiée par une amorce qu’il fallait percuter avec un clou inséré dans le bloc de bois qui supportait ce dispositif d’allumage.




26, 27 : Grenades à manche allemandes modèle 1915, constituées d’une boîte à explosif et d’un manche. L’allumage se faisait en tirant sur une ficelle traversant le manche. Cet engin peu étanche fut amélioré en 1916 par l’adoption du manche Wilhelm en utilisant les mêmes boîtes (28, 29, 30).

En 1917 fut adoptée une grenade à manche Wilhelm (31) avec une boîte standardisée, sans couvercle et moins encombrante (11 cm de haut, 6 cm de diamètre).

32 : Ce corps de fonte est celui d’une grenade du Schnellwerfer autrichien, qui tirait par salves de six des cartouches sur chargeur.

33, 34, 35 : Grenades à main sphériques allemandes de 1913, avec ou sans le support pour ceinturon.

36 : En 1915 le quadrillage de cette grenade fut simplifié, pour faciliter la fabrication. Il y en eut relativement peu, la grenade modèle 1915 nouveau modèle (37) ayant pris la relève.

38, 39 : En 1915 apparurent deux types de grenades allemandes percutantes discoïdes, aux corps formés de deux demi-coquilles, soit de fonte pré-fragmentée (38 ) soit de tôle mince en acier (39).
Cet engin pouvait également être abandonné en équilibre instable en des points de passage, pour exploser en cas de chute. Le risque est encore sérieux aujourd’hui.

40, 41, 42, 43 : En 1917 fut adoptée une grenade « oeuf » à corps de fonte lisse puis avec une ceinture assurant une meilleure préhension. Chargée en poudre noire renforcée, elle était allumée par un système à traction friction (41, 42) ou à traction-percussion (43).

44, 45 : Toujours en 1917, les Allemands adoptèrent une grenade à fusil tirée par un tromblon et traversée par la balle à l’instar de la grenade française Viven-Bessières de 1915.




1, 2 : Grenades à main françaises défensive et offensive, modèle 1935.

3, 4 : Grenades à main françaises défensive et offensive, modèle 1930.

5, 6 : Grenades à main françaises défensive et offensive, modèle
1937.

7 : Grenade à main polonaise défensive modèle 1931. 8 : Grenade à main soviétique défensive modèle F-1.

9, 10 : Grenades à fusil françaises modèle 1915 « V. B. » avec leur coiffe de protection en laiton.

11, 12 : Grenades défensives britanniques N°36 M, dont l’une avec le plateau pour tir au fusil. Ne pas la confondre avec un presse-papiers !

13, 14 : Grenades britanniques type « Gammon », avec une jupe
d’étoffe que l’on garnissait d’explosif.

15 : Grenade « Gammon Bakélite ».

16 : Grenade « Gammon » au phosphore. Les grenades type « Gammon» ont un système percutant extrêmement sensible et ne doivent être touchées que par un spécialiste.

17 : Grenade britannique antichar. Le corps en verre recouvert de tissu collé était rempli d’explosif à la nitroglycérine.

18 : Grenade antichar britannique « Hawkins », que le fantassin était censé jeter devant les chenilles du char...

19 et 22 : Grenades défensives américaines type Mk II, l’une remplie de TNT, l’autre de poudre déflagrante pour donner de plus gros éclats.

20 : Grenade américaine au phosphore WP M 15.

21 : Grenade américaine offensive Mk 3, à corps en carton (mais contenant beaucoup d’explosif).

23 : Grenade américaine anti-personnelle à fusil.

24 : Grenade Mk2 sur un adapteur permettant de la lancer au fusil : ne jamais tenter de la sortir des pinces !

25 : Grenade américaine antichar à fusil AT M9, très dangereuse lorsque la goupille est enlevée.

26 : Grenade américaine fumigène à fusil. Une version presque identique et très sensible est chargée en phosphore.

27 : signal américain à fusil.

28 : Grenade belge type DBT.

29 : Grenade défensive que je ne suis jamais parvenu à identifier.....



30, 31, 32, 33 : Grenades à manche allemandes. On pouvait entourer le corps d’une chemise en acier, pour donner plus d’éclats.

35, 36 : Grenades offensives « oeuf » modèle 1939.
Attention : il était très facile d’enlever le retard de l’allumeur de grenades explosives allemandes avant de les abandonner, afin qu’elles explosent dans la main de celui qui voudrait les lancer !

34 : Cette grenade à manche allemande n’est pas explosive, mais fumigène (avec de sérieux effets incendiaires), de même d’ailleurs que cette grenade à main fumigène au H.C. (37).

38 : Grenade italienne. Les Italiens utilisèrent plusieurs types de grenades percutantes, qui explosaient pour un choc même léger. Ces grenades étaient en principe peintes en rouge. Les troupes allemandes en
firent également usage.

39 : Grenade défensive hollandaise, également utilisée par la Wehrmacht. Le corps était en fonte. Il exista aussi une version offensive, à corps en tôle, avec beaucoup plus d’explosif.

40 : Cette grenade œuf allemande était destinée à l’exercice. La charge de marquage risque toutefois de causer de sérieuses brûlures à un manipulateur imprudent.

41, 42, 43, 44 : Diverses grenades à fusil allemandes au calibre de 30 mm. Certaines pouvaient également se lancer à la main, en dévissant le bouchon de culot dont l’allumeur pouvait également être piégé. Ne
jamais dévisser ce bouchon à ergots, ni appuyer sur le bouton de Bakélite en ogive.

45, 46 : grenades à fusil allemandes antichars à charge creuse, très sensibles lorsqu’elles sont tirées.

47 : Grenade signal de 30 mm allemande, pour fusil. Attention : lorsque la grenade éjecte son chargement, il vaut mieux ne pas être devant !

48 : Pistolet allemand de combat, au calibre de 27 mm à âme rayée ou à âme lisse. Il tirait des artifices de signalisation (49, 51, 52, 53) et aussi de petites grenades très sensibles (50 par exemple).

Attention : ne jamais tenter d’extraire un projectile de ce pistolet : il y a risque d’explosion !



13 : Mine antichar américaine M6. Certaines comportaient un très dangereux allumeur chimique.

14 : Mine antichar anglaise. Il y en eut plusieurs variantes. L’enveloppe très mince est parfois corrodée au point de disparaître, ne laissant que le bloc d’explosif et le système de mise de feu. Elle n’en est que plus dangereuse.

15, 16 : Mines antichars américaines M1, avec deux sortes de grille de pression.

Danger : Une mine prévue pour fonctionner sous une pression ou une traction importantes peut aujourd’hui exploser sous une action très faible, les ressorts, goupilles et autres pièces ayant vieilli !

N’y touchez jamais : leur enlèvement est l’affaire de spécialistes.
Nous n’avons pas présenté tous les modèles : en bois, en terre cuite, en asphalte, en verre, etc



1 : Mine anti-personnelle bondissante allemande modèle 1935.
3 : Mine anti-personnelle bondissante britannique.
6 : mine anti-personnelle bondissante américaine (couvercle ôté, montrant le projectile). Les mines anti-personnelles bondissantes étaient construites pour être chassées vers le haut et exploser avec une dangereuse gerbe d’éclats ou de balles à l’horizontale.
2 : Mine anti-personnelle fixe américaine.
4 : Mine anti-personnelle à pression « Schuhmine », enlevant la chaussure et son contenu. Elle était en bois ou en aggloméré.
5 : mine anti-personnelle allemande « Stockmine », à corps de béton mêlé de grenaille d’acier emmanché sur un piquet (ici coupé).
7 : Mine britannique « crève-pneu » (mais un pied faisait tout autant l’affaire). Une version allemande en Bakélite a également existé.
8 : Mine antichar allemande « Tellermine 43 ».



9, 10 : Mines antichars françaises, à gauche avec le couvercle ôté, montrant un des deux allumeurs. A droite, avec le couvercle en place, prête à fonctionner. Ne jamais tenter d’enlever le couvercle !
11 : Mine antichar américaine M6. Certaines comportaient un très dangereux allumeur chimique.
12 : Mine antichar allemande « Tellermine 42 ». Ne jamais tenter de dévisser le bouchon central !



Surnommé « tourterelle », le projectile du lance-grenade allemand « Kleiner Priester » (« petit curé ») exista de 1915 à fin-1918 en version explosive (1, puis 2, et surtout 3) produisant 96 gros éclats.

Il exista également en versions rebondissantes, explosant au-dessus du sol (4, 5) et éclairante, fumigène ou porte-message (6, 7, 8 ). En 9, un piquet lanceur.
Attention : la fusée sans goupille n’a plus aucune sécurité !



Projectiles pour mortiers de 10,5 cm de la seconde guerre mondiale



1 : Projectile explosif français de 81 mm modèle 1935 à grande capacité et empennage déployant.

2 : Projectile explosif américain à grande capacité.

3 : Autre projectile américain à grande capacité, mais chargé en phosphore. Observez comme les deux se ressemblent. Celui au phosphore peut prendre feu spontanément et exploser si l’enveloppe mince est endommagée .

4 : Projectile explosif britannique 10 livres, au calibre de 81 mm.

5 : Projectile explosif américain de 81 mm.

6 : Projectile explosif français de 81 mm modèle 1936, pour la Ligne Maginot.

7, 8 : Projectiles explosifs français de 81 mm modèles 1927 et 1932.

9, 10 : Projectiles explosifs allemands de 8 cm. Le second rebondissait à l’impact, grâce à une petite charge de poudre logée dans l’ogive amovible, et explosait en l’air, avec des éclats bien plus dangereux,
même contre des personnels couchés ou derrière des abris légers.

11 : Projectile soviétique de 82 mm. Les Allemands en utilisèrent après 1941.



12 : Projectile éclairant américain de 60 mm. En cours de trajectoire, il éjectait un feu à parachute.

13, 14 : Projectiles explosifs américains de 60 mm, avec fusée en Bakélite ou en aluminium.

15 : Projectile explosif français de 60 mm modèle 1935, à fusée sensible et fragmentation préparée.

16 : Projectile explosif britannique de deux pouces (50 mm).

17 : Projectile fumigène britannique de deux pouces (50 mm).

18 : Projectile explosif tchécoslovaque de 47 mm.

19, 20, 28, 29, 30 : Projectiles explosifs soviétiques de 50 mm. A partir de 1941, les Allemands utilisèrent beaucoup de ces munitions récupérées.

21 : Projectile explosif italien de 45 mm. Très sensible, la fusée s’armait par rotation d’une petite hélice.

22 : Projectile explosif français modèle 1935, avec empennage en acier.

23 : Projectile explosif français modèle 1938, avec empennage en aluminium.

24 : Projectile explosif français modèle 1939, avec empennage en aluminium.

25 : Projectile explosif français modèle 1937. Son empennage était analogue à celui du modèle 1939.

26, 27 : Projectiles explosifs allemands de 50 mm modèle 1936.



Au calibre de 7,6 cm, le Minenwerfer léger allemand tirait de véritables petits obus à ceinture pré-rayée. Certains étaient explosifs à fusée fusante ou percutante (1) ou percutante tous azimuts (2).

D’autres furent chargés en agents toxiques (5, puis 4) et leur paroi très mince présente aujourd’hui un risque sérieux. Les gaz de la charge propulsive logée dans le culot (3) de l’obus diffusaient par six trous (initialement 4 et 8 trous).
Les fusées sont aujourd’hui très dangereuses, et causent trop souvent des accidents mortels.



Munition improvisée faute de matériel réglementaire, le projectile Célerier consistait en une douille de laiton pour canon de 65 mm (2) ou en un godet de fonte (1) ou en un cylindre de tôle, engins réalisés au front, garnis d’explosif et de grenaille, allumés par un détonateur à mèche et fermés par un tampon de bois.

- La grenade française DR 16 (3) devait être lancée par un fusil Gras coupé et adapté. Elle fonctionnait fort mal et plus de la moitié de la production totale fut retirée des approvisionnements.

- Le lance-grenades français Guidetti tirait une grenade CF 1916 sur sabot de 65 mm (5), ou un projectile empenné en fonte (6) sphérique à fusée de bois ou cylindrique à fusée de bois puis de plomb durci (4).

- Le projectile cylindrique de 40 mm Dormoy-Château (7) était prolongé d’une mince tige de bois en guise d’empennage et était tiré par un mortier à air comprimé. Il existait en deux longueurs.

- Ce cylindre ( 8 ) n’est pas un pot d’échappement mais bien un projectile explosif pour mortier britannique Stokes de 3 pouces, également utilisé par les Français. C’est l’ancêtre du mortier moderne de 81 mm.

- Lancés par un obusier pneumatique français de 86 mm, ces projectiles (9 et 10) pouvaient aussi être largués manuellement d’un avion.

- Initié par une mèche au départ du coup, ce projectile allemand de 9 cm Mauser (11) était garni d’explosif et fermé par un tampon de bois. Une version chimique a existé, à récipient interne en verre ou en plomb, fermée par une plaquette de tôle.

- Lancés par un mortier de 9 cm Mauser ou Lanz, ces projectiles allemands en fonte étaient allumés par une mèche au départ du coup (12) ou par une fusée percutante tous azimuts (13).

- Adopté dans la dernière année de la guerre, le projectile français de 75 mm (14) pour mortier d’accompagnement modèle 1917 n’avait pas de ceinture mais deux ergots qui prenaient les rayures du canon. Abandonné après l’armistice, il fut cédé à des pays alliés comme la Yougoslavie, où les Allemands en récupérèrent des stocks en 1941.



1 : Le projectile du Panzerschreck (« Terreur des blindés ») allemand, au calibre de 88 mm, était une roquette antichar à charge creuse, perçant tous les blindages de 1943. Sa fusée était (et est restée) très sensible, fonctionnant au moindre choc sur la tête en Bakélite. L’allumeur électrique du propulseur fonctionne encore actuellement sous une faible intensité. Il arrive que l’on découvre le lance-roquette abandonné, souvent endommagé, avec la roquette coincée à l’intérieur.

2, 3 : Deux versions successives du projectile antichar de 2,36 pouces (60 mm) pour le lance-roquettes américain débarqué en France à partir de 1944. Ces engins étaient dotés d’une charge creuse à la fusée
très sensible, d’autant que le ressort de sécurité s’est le plus souvent très affaibli avec le temps. Lorsque la goupille est absente ou endommagée, le risque d’accident est maximum.

4 : Une roquette américaine de 60 mm chargée en phosphore. Le risque de fonctionnement accidentel est le même que pour celles à charge creuse, avec en plus le risque de voir le phosphore s’allumer et l’engin
exploser si la mince tôle de l’enveloppe est percée par la corrosion ou pour toute autre raison.

5 : Le projectile britannique du P. I. A. T. n’est pas une roquette mais une grenade empennée à charge creuse, projetée par un tube-catapulte muni d’un puissant ressort. La fusée de tête (ici absente) est très sensible. L’engin est toutefois plus rare en France que la roquette américaine.



Faute de mieux, les français utilisèrent en 1914 et 1915 des mortiers de 15 cm en bronze modèle 1838.

Lorsque les obus sphériques réglementaires (2) furent épuisés, ils réalisèrent des projectiles artisanaux (1).

Outre les Minenwerfer rayés, les Allemands utilisèrent des matériels d’appoint, tirant par exemple cette bombe lisse de 25 cm (3).

La bombe de tranchée de 15 cm modèle 1917 pour mortier Fabry (4) représente une évolution technique. L’engin mis en réserve en 1919 fut remis en service au Printemps 1940.



1 : Bombe incendiaire britannique de 30 livres (Ø 114 mm), chargée en liquide au phosphore (1939-1945). Elle peut prendre feu spontanément (et exploser ensuite) lorsque l’enveloppe est percée et permet le contact de l’air avec le liquide incendiaire.

2 : Bombe britannique de 20 livres à fragmentation (1939-1945), avec une fusée à membrane très sensible.

3 : Bombe française de 25 kilos (1914-1918).

4 : Bombe américaine de 20 livres à fragmentation préparée (1939-1945). Sa fusée est restée très sensible. Il y en eut de calibres supérieurs : 30 livres, 90 livres, 120 livres, 220 livres, et 260 livres, l’empennage des plus lourdes étant organisé comme celui des bombes explosives de démolition.

5 : Bombe allemande anti-personnelle de 2 kilos (1939-1945). Très dangereuse, la fusée corrodée devenant illisible, elle sera le plus souvent détruite sur place.

6 : Bombe anti-personnelle allongée française de 10 kilos, en service pendant les deux guerres mondiales. Les occupants allemands les utilisèrent également contre l’Angleterre et pour diverses autres opérations, en dotant certaines d’une fusée électrique. Ses effets de fragmentation étaient excellents.

7 : Bâton incendiaire allemand de 1 kilo. Il y en eut de 2 kilos, plus longues avec une ogive explosive en acier qui s’attaquait aux pompiers et étendait l’incendie.

8 : Bâton incendiaire britannique de 4 livres (les Américains en fabriquèrent aussi, très semblables). Certains de ces bâtons incendiaires chargés en thermite comportaient aussi une petite charge explosive,
voire même une sorte de grenade, engins explosant à retard pour démotiver les personnels qui auraient voulu éteindre l’incendie dès son début.



1 : Bombe française de 40 kilos, réalisée au cours de la première guerre mondiale à partir du corps d’un obus de 155 mm en acier.

2 : Bombe incendiaire française de 10 kilos, réalisée au cours de la première guerre mondiale.

3 : Bombe anti-personnelle allemande de 10 kilos, avec fusée électrique ultrasensible, qui fonctionne encore aujourd’hui (1939-1945).

4 : Bombe anti-personnelle allemande de 12 kilos. Construite au cours de la première guerre mondiale, elle était dotée d’une fusée très sensible s’armant par la force centrifuge, et d’un empennage décalé sur la
génératrice, qui la faisait tourner à très grande vitesse et assurait une excellente stabilité sur la trajectoire.


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dimanche 21 octobre 2012

Sortie detection sur la plage

Sortie de 90 minutes sur la plage. Trouvé que 4.25 en pieces de 5, 10 ou 50 centimes mais aussi une grande collection de capsules. Pas de jaune et de blanc


vendredi 19 octobre 2012

Article de la Liberté

La lutte contre le pillage s’organise
ARCHÉOLOGIE • Les détecteurs de métaux sont à la mode et de nombreux sites internet stimulent la prospection sauvage. Le canton de Fribourg réagit en soumettant la pratique à autorisation sur tout son territoire.

Pour certains, c’est un hobby mais pour les archéologues il s’agit la plupart du temps d’un pillage en règle. La prospection archéologique de loisirs est en plein essor, notamment grâce à internet, qui permet d’échanger ses découvertes avec d’autres prospecteurs sur des forums, de se procurer pour quelques dizaines de francs un détecteur de métaux ou encore de vendre sous le manteau des pièces de monnaies anciennes ou autres objets de valeur.
Afin de lutter contre ce marché noir archéologique, le canton de Fribourg a fait entrer en vigueur au 1er octobre une ordonnance modifiant le règlement d’exécution de la loi sur la protection des biens culturels (LPBC). Auparavant, l’utilisation de détecteurs de métaux n’était soumise à autorisation que sur les périmètres des sites archéologiques.

«C’est comme un jeu»
Désormais, les prospecteurs devront demander une autorisation, à renouveler chaque année, au Service archéologique pour jouer de leur «poêle à frire» sur l’ensemble du territoire fribourgeois. «C’est un peu comme un jeu. Il y a une certaine excitation à partir à la recherche de vieux objets. Internet permet de partager avec d’autres nos découvertes et de s’échanger des astuces», raconte un prospecteur fribourgeois qui désire rester anonyme. Et d’avouer que dans le milieu de la prospection on trouve de plus en plus de jeunes gens, parfois peu respectueux ou tout simplement mal informés sur les dégâts qu’ils peuvent causer. «Pour certains, le but est d’amasser des objets et d’avoir la plus belle collection possible.»

De graves conséquences
Selon Carmen Buchillier, archéologue cantonale fribourgeoise, ce type de comportement est en plein essor, non seulement en Suisse, mais dans toute l’Europe. «Pour les gens, c’est une passion. Quoi que l’on fasse, ils vont prospecter. Avec ce nouveau régime d’autorisation, nous voulons encadrer la pratique et responsabiliser les gens.» Et d’ajouter que les prospecteurs qui font une demande d’autorisation ne sont que la pointe de l’iceberg. «Il est impossible actuellement de savoir combien de personnes s’adonnent à ce loisir en réalité», déplore l’archéologue cantonale.
La question de la protection du patrimoine archéologique est brûlante. En 2011, un colloque a réuni à Genève différents services archéologiques et musées de Suisse, de France et d’Italie sur le thème de la sauvegarde des patrimoines régionaux. «Le constat est partout le même. Le phénomène s’amplifie à grande vitesse», résume Carmen Buchillier. Plus récemment encore, l’affaire Christian Varone a défrayé la chronique. Le commandant de la police valaisanne a été arrêté par la police au retour de vacances avec sa famille à Antalya, en Turquie. Il avait emporté un caillou ramassé à proximité d’un site archéologique. Une histoire qui illustre le climat tendu qui entoure la protection du patrimoine sur le plan international également.
Faire son petit marché archéologique dans la nature peut en effet avoir de fâcheuses conséquences. Les trous creusés pour extraire les objets détruisent les couches archéologiques et donc le contexte archéologique véritable. Les objets ainsi exhumés se dispersent dans les collections privées et se retrouvent parfois en vente sur internet. Sans compter la perte d’information liée au lieu de découverte et donc l’appauvrissement de la carte archéologique. I

Comment réagir si l’on fait une découverte?
Et si le promeneur du dimanche – ou le prospecteur armé de son détecteur – déterre un objet apparemment ancien, comme une pièce de monnaie, une pointe de lance ou encore des fragments de poterie, que doit-il faire? Le premier réflexe, en cas de découverte archéologique est de laisser intacte la zone où l’objet a été trouvé. Au besoin, il peut valoir la peine de la protéger. Ensuite, il convient d’informer immédiatement le Service archéologique cantonal.
«Le site archéologique de Châtillon-sur-Glâne a d’ailleurs été découvert par un prospecteur responsable», illustre Carmen Buchillier, archéologue cantonale fribourgeoise. «Il n’est pas rare que des tiers nous signalent la présence de vestiges antiques lors de travaux, comme ce fut le cas à Chiètres en 1995 ou, plus récemment, à l’occasion de travaux de construction d’une villa, en mai dernier à Chavannes-sous-Orsonnens», se réjouit l’archéologue.
A qui appartiennent les objets archéologiques? Les objets mobiliers, qui ont été mis au jour lors de fouilles, deviennent propriété de l’Etat et son protégés. Les objets archéologiques immobiliers appartiennent au propriétaire du fond sur lequel ils ont été mis au jour, sauf s’ils doivent être déplacés en vue de leur protection.
Quant aux trouvailles fortuites, elles deviennent également la propriété de l'Etat pour autant qu'elles offrent un intérêt scientifique considérable, selon le Code civil suisse. «Ce qui est prioritaire pour le Service archéologique dans l’exécution de son mandat n’est pas de faire une collection d’objets, mais bien de connaître le contexte de la trouvaille et d’établir la carte de l’occupation du canton de Fribourg au cours des siècles», explique Carmen Buchillier.

Les amendes sont dans l’air
Devant ce phénomène qui prend de l’ampleur, le canton de Fribourg songe à distribuer des amendes aux contrevenants. «Pour l’heure, il n’y a pas eu de procédure qui a donné lieu à une amende à Fribourg, mais on va y venir», assure Carmen Buchillier, archéologue cantonale. Les cantons voisins, eux, sont déjà passés à l’action. Dans le canton de Berne, qui soumet à autorisation la prospection sur l’ensemble de son territoire, une procédure est en cours concernant un prospecteur qui a découvert des pointes de lances dans la région de Thoune et qui a tenté de les écouler sur un site internet de vente.
Dans le canton de Vaud, une procédure similaire est en cours pour des bracelets proto-historiques découverts au pied du Jura. «Nous avons déjà dénoncé des prospecteurs sans autorisation et distribué des amendes», explique Nicole Pousaz, archéologue cantonale vaudoise. Et de préciser que la législation soumet la prospection à autorisation uniquement pour les sites archéologiques. «Nous souhaitons modifier la loi dans le même sens que le canton de Fribourg. Le problème est urgent.»
Le Service archéologique fribourgeois entend organiser la résistance sur plusieurs fronts. En plus de la sanction des pillards, il souhaite accompagner les gens de bonne foi. «Le phénomène s’amplifie et nous aimerions responsabiliser les prospecteurs», explique Carmen Buchillier, qui précise qu’elle a reçu déjà six demandes d’autorisation depuis le printemps.
Le Service archéologique va s’atteler à un travail d’information et de sensibilisation auprès des personnes susceptibles d’être en contact avec d’éventuels prospecteurs archéologiques illégaux, comme les forestiers, les gardes-faune ou les policiers. Le Service archéologique s’en ira ensuite plaider la cause du patrimoine archéologique fribourgeois également auprès des préfectures, des communes et des associations de promotion du patrimoine archéologique et historiques active dans le canton.
Du côté de la police cantonale, on relève la difficulté du travail sur le terrain. «Comment savoir si une personne qui se balade dans la nature avec un détecteur de métaux est en train de chercher des objets archéologiques?» relève Raphaël Hermann, attaché de presse de la police cantonale. En revanche, si des policiers prennent un prospecteur en flagrant délit ou avec des objets dans son sac, ils pourront séquestrer la marchandise et transmettre le dossier à l’autorité compétente. «En tout cas, l’information est bien passée et les agents seront sensibilisés à ce problème et des contrôles seront faits», assure l’attaché de presse.
OLIVIER WYSER

mardi 16 octobre 2012

Monnaies étrangères

Voici quelques pièces de monnaie étrangères

Portugal 1846







Et voici la pièce originale:






dimanche 7 octobre 2012

Monnaie d'Obwald

Mes monnaies d'Obwald

Voici quelques photos de mes monnaies lucernoises . Dès que j'ai d'autres monnaies je les ajouterai dans ce post.

20 Kreuzers 1732 environs en argent trouvées près de Morges














PS mes pièces ne sont pas nettoyées, elles sont à l'état brut 

Monnaies lucernoises

Mes monnaies lucernoises

Voici quelques photos de mes monnaies lucernoises . Dès que j'ai d'autres monnaies je les ajouterai dans ce post.

1 Batz 1811









PS mes pièces ne sont pas nettoyées, elles sont à l'état brut 

Monnaies suisses à identifier

Mes monnaies suisses à identifier

Voici quelques photos de mes suisses à identifier . Dès que j'ai d'autres monnaies je les ajouterai dans ce post.

Possibilité : canton Obwald
Matière billion ou argent




D'aptrès un inconnu qui a répondu , c'est une pièce de Zürich du 17eme siècle

Possibilité: Berne
Matière: billion






Il me semble voir le drapeau bernois , mais je n'ai jamais vu d'aigle sur leur pièce

Aidez-moi



PS mes pièces ne sont pas nettoyées, elles sont à l'état brut 

Mes monnaies soleuroises

Mes monnaies soleuroises

Voici quelques photos de mes monnaies soleuroises . Dès que j'ai d'autres monnaies je les ajouterai dans ce post.

1 batz 1826


PS mes pièces ne sont pas nettoyées, elles sont à l'état brut 

Mes monnaies italiennes

Mes monnaies italiennes


Voici quelques photos de mes monnaies italiennes. Dès que j'ai d'autres monnaies je les ajouterai dans ce post.


Vittorio Emanuele II 1863 50 centesimi en argent



Vittorio Emanuele II, 10 centesimi  1867 bronze




Video electrolyse

Petite video sur l électrolyse  gratieusement mise à disposition par Fabpunto




A bien écouter  les indications et les mises en garde


samedi 6 octobre 2012

Médailles militaires suisse

Bonjour à tous, voici 2 médailles concernant l'armée suisse.

L'armée suisse n'a pas de médaillesmais durent la seconde guerre mondiale , il y a eu des médailles frappées pour le soutient des troupes aux frontières.

1ère médaille:

Médaille en bronze frappée pour le remerciement aux troupes du 1er régiment pour leur engagement à garder les frontières durant Noël 1939

Médaille en bronze





2ème médaille
Vendue par la Croix-Rouge en 1940 pour aider les familles dans le besoin qui ont un membre à la frontière